© Reda, photographer / the dense company
Les danses de trans / humance
(redhouane el meddeb)
performance chorégraphique au musée
dimanche 2 février 2020
@ macval (vitry-sur-seine / france)
Les danses de TRANS/HUMANCE, de Radhouane El Meddeb
Performance chorégraphique créée in situ, au MAC VAL, en résonance avec « TRANS/HUMANCE », exposition consacrée au travail de l’artiste féministe Nil Yalter.
Chorégraphe : Radhouane El Meddeb
Interprètes : Youness Aboulakoul, Nadim Bashoun, Annabelle Kabemba, Philippe Lebhar, Arthur Pérole et Chloé Zamboni Production : La Compagnie de SOI
« Une présence forte des corps, des regards perçants face à nous et face aux œuvres de Nil Yalter. Les corps portent depuis toujours les questions de l’immigration, de l’exil, des travailleurs et classes sociales... du genre et de la transformation... du rituel et de la spiritualité... Les danses de TRANS/HUMANCE, évoquent des traversés organiques et réelles des œuvres de cette artiste turque majeure, militante et pionnière. Décomposer et inventer de l’autre côté de l’espace un autre désir et un nouveau rêve... des corps qui suggèrent les déceptions d’une époque... Au temps où les corps dansaient librement et naïvement mais avec engagement... Une chorégraphie qui part de l’infiniment petit, de mouvements à peine perceptible, pour reconstituer peu à peu la singulière de chacun et le lien avec des œuvres de Nil Yalter... Des danses de déhanchements, d’ondulations... de transes... Une rencontre inédite, mais sincère, celle de ces travaux exposées et d’une écriture chorégraphique vivante. C’est une création à partir de fragments d’œuvres, de sensations et de souvenirs de cette exposition consacrée à Nil Yalter, à partir de ce que je suis et ce que sont ces interprètes, ces citoyens engagés aujourd’hui dans cette lutte quotidienne d’existence acharnée... »
Radhouane El Meddeb
source :
http://www.macval.fr/Performances-inedites-des-choregraphes-Ana-Pi-et-Radhouane-El-Meddeb
Une première danseuse qui se met en mouvement. Quelques hommes autour qui se meuvent lentement. Et puis l'éclatement progressif. Chacun s'éloigne des autres et investit un autre space de l'exposition. Et s'expose, à son tour, seul, ou en duo. Face à cette fragmentation, le spectateur doit faire son choix : ce qu'il verra. Et ce qu'il ne verra jamais.