Rude et impressionnante tâche que de se voir confié la mise en scène de l'épisode inaugural de 13 MOIS, création théâtrale aussi ambitieuse que nécessaire en ces temps sérieusement troublés... 

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PRELUDE OU LA CHUTE DE est une pièce chorégraphique, que j'ai voulu muette mais pas silencieuse, simplement accompagnée par la musique incroyablement juste et puissante d'un musicien-compositeur et de ses multiples instruments.

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Dans PRELUDE, on y suit le corps d'un homme qui va et vient, qui va et vient, au gré d'une vie rythmée et totalement sous contrôle.

On admire ses journées réglées, minutées, optimisées, en un mot : efficaces.

On découvre aussi une main invisible qui se fait une place, petit à petit, sur cette scène finalement bien trop grande pour un seul homme.

On reste toutefois hypnotisé par cet homme qui n'en finit pas de grandir, de courir, de grossir, de sourire.

Tout au long de cette ascension infinie, on lève les yeux, admiratifs, désireux, désirant et, avouons-le un brin jaloux.

Et puis on entend encore longtemps le silence qui suit la chute et précède toute renaissance...

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Cette pièce parle d'un monde qui s'amuse, qui pérore, qui enfle, qui s'éclate, d'un monde qui accélère, qui s'emballe jusqu'à l'éclatement.

 

 

Le burn-out n'est-il vraiment qu'une vague histoire individuelle ? semble nous interroger JSM, l'auteur de ce texte fondateur.

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J'écris ces lignes et résonne en moi une musique. Musique douce, musique puissante. Une musique entêtante... Peut-être sont-ce les premières notes du Prélude de la Suite n°1 pour Violoncelle de Bach...

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Samuel metteur en scène